
Le Cénacle à Jérusalem

Lieu
Le Cénacle se situe au sommet du Mont Sion à Jérusalem
Date de l'évènement :
Premiers siècles de l'Eglise
Récit de l'évènement :
Le Cénacle est lié à plusieurs évènements selon les Evangiles et les Actes des Apôtres . C’est un lieu attaché aux souvenirs du Jeudi Saint . Dans la pièce du rez-de-chaussée a probablement eu lieu le lavement des pieds de Jésus à ses disciples et dans la Chambre haute le dernier repas de Jésus ( la Cène ) avec l’institution de l’Eucharistie . La pièce est ouverte aux pèlerins . Elle fut restaurée par les franciscains en 1335 . De nos jours , ils peuvent y célébrer une liturgie officielle deux fois par an , le Jeudi Saint et le jour de la Pentecôte mais le bâtiment n’est plus en leur possession . On désigne également ce lieu come le lieu de l’apparition du Christ ressuscité à ses apôtres . Ils s’étaient réfugiés là entre le moment de l’Ascension et de la Pentecôte . La Pentecôte est l’effusion de l’Esprit-Saint sur Marie et les apôtres . « Quand arriva le jour de la Pentecôte, au terme des cinquante jours, ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent : la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière. Alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. » ( Ac 2, 1-3 )
Le Pape Paul VI visita le Cénacle en 1964 , St Jean-Paul II y célébra la Messe lors de son pèlerinage jubilaire de l’an 2000 et le Pape François célébra une Messe dans la Chambre haute le 26 mai 2014 , lors de son voyage en Israël . Le Saint-Père Jean-Paul II nous enseigne sur le rôle de Marie au Cénacle : « Après les événements de la Résurrection et de l'Ascension, Marie, entrant au Cénacle avec les Apôtres dans l'attente de la Pentecôte, était présente en tant que Mère du Seigneur glorifié. Elle était non seulement celle qui «avança dans son pèlerinage de foi» et garda fidèlement l'union avec son Fils «jusqu'à la Croix», mais aussi la «servante du Seigneur», laissée par son Fils comme mère au sein de l'Eglise naissante: «Voici ta mère». Ainsi commença à se former un lien spécial entre cette Mère et l'Eglise. L'Eglise naissante était en effet le fruit de la Croix et de la Résurrection de son Fils. Marie, qui depuis le début s'était donnée sans réserve à la personne et à l'œuvre de son Fils, ne pouvait pas ne pas reporter sur l'Eglise, dès le commencement, ce don maternel qu'elle avait fait de soi. Après le départ de son Fils, sa maternité demeure dans l'Eglise, comme médiation maternelle: en intercédant pour tous ses fils, la Mère coopère à l'action salvifique de son Fils Rédempteur du monde. Le Concile dit en effet: «La maternité de Marie dans l'économie de la grâce se continue sans interruption jusqu'à la consommation définitive de tous les élus» . Par la mort rédemptrice de son Fils, la médiation maternelle de la servante du Seigneur a atteint une dimension universelle, car l'oeuvre de la Rédemption inclut tous les hommes. Ainsi se manifeste d'une façon singulière l'efficacité de la médiation unique et universelle du Christ «entre Dieu et les hommes». La coopération de Marie participe, dans son caractère subordonné, à l'universalité de la médiation du Rédempteur, l'unique médiateur. C'est ce qu'indique clairement le Concile dans la phrase citée ci-dessus. » ( Extrait de la Lettre encyclique Redemptoris Mater su souverain pontife Jean-Paul II sur la Bienheureuse Vierge Marie dans la vie de l’Eglise en marche. Para. 40 )